La BD... Pas évident. J'ai essayé, pour voir. Ces dessinateurs sont de véritables maîtres ! La barre est haute.
Bon, j'ai commencé les premières pages de la BD, j'ai choisi le "réalisme", en fait, il s'est imposé : je peins systématiquement, plutôt que dessiner, c'est mal barré. En plus, ce projet implique de la docu, pas évident, ça aurait été formidable de trouver un dessinateur, mais bon, ça court pas les rues dirait-on, je suis plutôt scénariste, bref, je m'y colle. Il n'est jamais trop tard, hein, 😜 je dois tout faire, dessiner, encrer, colorier et me charger du scénario...Avant, j'étais superstitieux, je ne parlais pas de ce que je faisais, mais j'ai pris des leçons depuis, contrairement à Iglesias qui répétait inlassablement "Tou na pas changé", moi, si, j'ai changé. Ici, je travaille sur les personnages, je dois les mettre au point, pas droit à l'erreur, on voit les croquis, je fais plein de croquis, (durdur, pas de modèle,) attitudes, storyboard, qlqs essai de coloriage, tout est "fait main", puis un type me dit : "Eh papy, tu connais la tablette graphique ? "
Mais ça y est, j'ai trouvé la porte, enfin, une porte. Je montre la première page ("vieillie, c'est voulu) où Hitler se trouve en Belgique, il ne s'est pas suicidé et a été exfiltré, un U-boot l'attend au large, il donne ses instructions à ses larbins et disparaît. Ensuite, retour au présent, même endroit, une rencontre, une disparition, et on passe à l'action. Y a plus qu'à !
Je ne pense pas être tombé dans le piège consistant remettre le couvert avec Adolf. Ce serait trop facile. C'est plutôt une customisation, un règlement de compte dont le déclencheur est l'enlèvement d'un enfant.